Photographe : Léonard Videt
Modèle : Enzo Maignan
SHOOT PARIS “Prendre de la hauteur”

Note d’intention

Dans une ville où chaque toit, chaque monument, semble déjà avoir raconté son histoire, un individu cherche sa place. Il ou elle gravit les hauteurs non pas pour dominer Paris, mais pour observer et comprendre. Sur les toits, le vent et le ciel deviennent un espace de pensée. Chaque geste, chaque regard, traduit une introspection silencieuse : “Que puis-je ajouter à cette histoire ?”

Le projet explore la relation subtile entre la ville et l’individu : comment l’architecture, les lignes urbaines et la densité des immeubles définissent le cadre, tout en positionnant le modèle comme un point d’inspiration discret. Ce dernier n’est pas nécessairement conscient de son rôle ; il se trouve sur les traces des artistes et créateurs qui l’ont précédé. Le projet devient alors une méditation sur l’héritage artistique, le cheminement personnel et l’émergence de nouvelles voix.

Concept visuel

Macro – La ville témoin

Plans larges des toits, monuments emblématiques (Tour Eiffel, Sacré-Cœur, Opéra).
Le modèle apparaît petit dans le cadre → confrontation silencieuse avec Paris.
Architecture et lignes urbaines fortes, créant un contraste entre verticalité des immeubles et fluidité des gestes humains.

Ciel bleu subtil qui domine légèrement la ville, créant un sentiment de contemplation.

Micro – Les signes de réflexion

Doigts griffonnant ou tapotant un carnet, esquissant poèmes et croquis.
Regard qui balaie la ville, puis se perd dans le vide.

Chaussures au bord d’un parapet, semelles usées, rappel discret de l’intimité du geste.
Vent qui soulève cheveux et vêtements, matières fluides accentuant l’élégance naturelle.
Mains dans les poches, épaules détendues → posture de pause, pas de conquête.

Mise en scène éditoriale

Exploration légère mais dense : un éditorial urbain introspectif, où l’élégance n’est pas dans la pose mais dans la retenue.

Le modèle devient une présence silencieuse : protégé par sa carapace de cuir, il laisse les immeubles parler à sa place.

Chaque plan est une méditation sur la création dans un monde déjà saturé d’artistes, sur le besoin d’observer avant d’ajouter sa voix.

Les images traduisent une poésie contenue, un regard calme mais lucide — celui de quelqu’un qui prend de la hauteur, non pour s’élever au-dessus, mais pour se situer dans la continuité.

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